RC Vannes. « Une sacrée performance ! » : Spitzer fier de ses joueurs après la victoire contre Paris
01/25/2025 02:26 PM
Le RC Vannes a montré un beau visage, samedi 25 janvier, pour battre le Stade Français (33-28), pour la 15e journée de Top 14. L'entraîneur Jean-Noël Spitzer a dit toute sa fierté. « J'ai trouvé les joueurs complètement investis. »
Jean-Noël Spitzer avait le sourire, ce samedi soir 25 janvier. L'entraîneur du RC Vannes était ravi de la prestation de son groupe, qui a battu le Stade Français (33-28), pour la 15e journée de Top 14. Retrouvez sa réaction.
Quel est votre sentiment ce samedi soir ?
Je suis fier des gars, franchement ! Ils avaient fait une bonne semaine d'entraînement. Mais ils ont surtout fait un drôle de match. Un match plein, dans l'engagement, dans la résilience, et même tactiquement. On n'a pas fait beaucoup d'erreurs. Dans un match avec autant d'enjeux, à 14 contre 15 et sous la pluie, marquer 33 points… C'est une sacrée performance ! Qui valorise leur travail et nos convictions.
Lire aussi : RC Vannes. Saili voit rouge, la volonté de fer des Bretons… Les tops et les flops de la victoire
Vous avez joué en infériorité numérique une bonne partie du match, et pourtant cela ne s'est presque pas vu…
C'est une vraie satisfaction, oui, parce que j'ai trouvé les joueurs complètement investis. Contrairement à d'autres matchs où on a eu des temps faibles en accumulant les erreurs, cela n'a pas été le cas ce samedi soir. Évidemment, nos sorties de camp n'ont pas été bonnes. Loin de là. Mais les joueurs ont fait preuve de résilience.
Vous êtes désormais à quatre points du Stade Français, 13e du Top 14…
On n'est pas éliminé de la course au maintien, qui serait un exploit. Mais au-delà de ça, il faut qu'on laisse vraiment une image très positive de notre équipe. On veut laisser un héritage, cette année. C'est la première saison du club en Top 14. On ne veut surtout pas être une équipe qui aura baissé les bras ou qui aura manqué d'ambition. C'est pour ça qu'à chaque fois, on essaie de se battre, de développer le meilleur rugby possible.
Contrairement à d'autres équipes, comme le Stade Français, le RCV est programmé pour jouer le maintien…
Oui, c'est vrai que quand tu n'y es pas programmé, c'est très difficile. C'est un autre état d'esprit. La première chose, c'est de faire bloc équipe. Il ne faut pas se rejeter la faute. Il faut être très solidaire, très investi. Il faut s'enlever la pression, aussi. J'ai déjà connu ces schémas en Pro D2. On est préparé à ça.
Le groupe est désormais en vacances jusqu'au 5 février. Allez-vous réussir à mettre de côté le rugby ?
On verra (rires). J'ai du mal à programmer et je me rends compte que je n'ai pas pensé à mes vacances (sourire).