RC Vannes. Francisco Gorrissen : « Ne jamais lâcher, c'est une promesse de ce groupe »

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Le capitaine du RC Vannes, Francisco Gorrissen est fier que l'équipe n'ait jamais lâché. Même après avoir encaissé 3 essais en 20 minutes ou en étant menés 34-10 en début de deuxième mi-temps.

« Mon coeur est déçu car on était proche de gagner, on avait la dernière possession. Mais ma tête est contente. On a pris un point au Stade Français, le 2e l'an dernier. Si tu me dis avant le match, je le prends. On n'est pas passé loin. C'est dommage. Sur les entames de match, je pense qu'on n'a pas pris conscience du niveau d'exigence que ce championnat demande dès le coup d'envoi. On le sait, on le dit, on l'a vu déjà contre Toulouse mais il faut y être confronté pour en prendre conscience. On a raté les plaquages, on se fait transpercer mais je suis content car on n'a pas lâché. C'est aussi un des objectifs du groupe qu'on s'est fixé pour cette saison. Il y a eu pleins de moments où on aurait pu lâcher si on n'était pas forts dans la tête, notamment quand on reprend un essai dès l'entame de deuxième mi-temps alors qu'on était en supériorité numérique.

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On a pris de la confiance encore. Aujourd'hui, on a trouvé les trois-quarts qui ont marqué 4 essais, avec des petits coups de pied par-dessus, en trouvant les ailes… On peut mettre la pression avec les avants, les trois quarts, la mêlée, on a corrigé la touche, les mauls.

Le déficit, c'est la défense. On a été franchi sur le milieu du terrain, je ne suis pas fier de ça, c'est interdit ça. Les sorties de rucks sont plus rapides que l'an passé mais nous, on ne communique pas assez, on hésite trop. Il faut vraiment améliorer ça.

Ce premier point est bien mais maintenant, il faut gagner tous nos matches à domicile si on veut se maintenir. On n'a pas le choix. Voir tous nos supporters ici à Paris, c'est incroyable. Ça m'a donné la chair la poule. N'importe où on va, on n'est jamais seul. »

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