La mort de Thierry Gilardi : onde de choc la veille de France - Angleterre, le 25 mars 2008

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C'était un 25 mars... Thierry Gilardi, le journaliste vedette de TF1, décède brutalement le 25 mars 2008, d'une crise cardiaque. Il avait 49 ans et devait commenter le lendemain le match France - Angleterre au Stade de France. Un choc pour toute la France du football.

Alors que l'équipe de France « A'» dispute un match amical contre le Mali, à Charléty, ce mardi soir 25 mars 2008, une onde de choc traverse soudain le football français : l'annonce de la mort de Thierry Gilardi qui devait assurer le lendemain les commentaires de la rencontre amicale entre la France et l'Angleterre, au Stade de France.

Ancien journaliste à France Inter, Thierry Gilardi s'était fait connaître sur l'antenne de Canal + à partir de 1987, avant de rejoindre TF1 le 1er janvier 2005 pour assurer les commentaires des matches de football en remplacement de Thierry Roland discrètement mis à la retraite d'office. En compagnie de Jean-Michel Larqué, Thierry Gilardi avait donc pris la succession du populaire Thierry Roland en commentant les matches de l'équipe de France, mais aussi les grandes rencontres de la Ligue des champions et en présentant l'émission hebdomadaire « Téléfoot ». Passionné de rugby, ancien joueur au poste d'arrière, Thierry Gilardi commentait aussi la Coupe du monde, dont TF1 avait acquis les droits en 2007.

« Je suis avant tout journaliste. Journaliste sportif, ça ne veut rien dire, à part peut-être journaliste qui pratique un sport », disait-il. Sa voix un peu éraillée mais chaleureuse et son analyse précise en avait fait un journaliste apprécié de tous, joueurs et téléspectateurs. Jamais dans l'outrance, la caricature ou l'invective, sa bienveillance était reconnue. Soudainement ce 25 mars 2008 une crise cardiaque, survenue à son domicile après avoir partagé un dîner entre amis, s'est abattue sur lui. Appelés aussitôt, les pompiers ont tenté de le réanimer en vain. Il avait 49 ans.

Très vite les réactions affluent. « C'est terrible, réagit le célèbre journaliste de radio Eugène Saccomano qui le fréquentait les ondes de RTL. C'était un ami de longue date. C'était un type chouette, Thierry. Ça me bouleverse. Il avait tout pour lui, c'était un formidable professionnel. »

« Je n'arrive pas à y croire. C'est tellement horrible, déclarait Max Guazzini, le président du club de rugby du Stade Français qui avait fait de Thierry Gilardi son vice-président. C'était un homme si bien, si gentil et si respectueux. Nous sommes peu de chose. »

« Quelqu'un qui aimait les gens »

« C'est une tragédie, soufflait Gérard Houllier, le directeur technique national du football français. C'était un ami du sport mais aussi un ami personnel. Thierry, on se souviendra de sa joie de vivre, de son sourire, de sa passion, de son enthousiasme mais aussi de sa rigueur professionnelle. » Robert Namias, patron de l'information sur TF1, retenait « son incroyable gentillesse, sa générosité. Il était travailleur et donnait l'impression qu'il n'avait que du plaisir. C'était tout sauf un frimeur, Gilardi, c'était quelqu'un qui aimait les gens. »

« Pour moi, c'était un grand professionnel, c'était la voix du foot et il est devenu aussi la voix du rugby. Il était un passionné qui a fait du bien à notre sport », dira plus tard Bixente Lizarazu, à son tour consultant pour TF1.

Pour ce match France - Angleterre le lendemain de la mort de Thierry Gilardi, alors que Lire la suite Ouest France

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