6 Nations féminin. Contre l'Écosse, les Bleues ont rendu une belle copie

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Pour la deuxième journée du Tournoi des 6 Nations féminin, le XV de France a balayé l'Écosse (38-15), ce samedi 29 mars, à La Rochelle. Dominatrices, les Bleues ont patiemment construit leur match, avant de s'engouffrer dans la faille écossaise pour assurer la victoire.

Du soleil, un stade plein comme un œuf, des Bleues survoltées, quatre essais synonymes de bonus offensif… L'après-midi a été beau, ce samedi à La Rochelle, pour la deuxième journée du Tournoi des 6 Nations féminin. Le XV de France, victorieux dans la douleur samedi dernier en Irlande (27-15), l'a cette fois emporté avec la manière, face à de valeureuses Écossaises mais qui n'ont jamais vraiment inquiété les Tricolores.

Patientes, les Bleues ont su accélérer au bon moment, juste après l'heure de jeu. Trois essais en sept minutes, par Teani Feleu (60'), Séraphine Okemba (63') et Morgane Bourgeois (67'), qui ont validé une victoire finalement un peu longue à se dessiner. Carla Arbez avait montré la voie plus tôt en début de partie (12').

Une défense de fer

La France n'a jamais eu à s'affoler, même si le tableau du score a un temps affiché 13 à 7 (38'), juste avant la mi-temps. La faute à un essai casquette de l'Écossaise Emma Orr entre les poteaux, quand Marine Ménager n'a pas réussi à maîtriser le ballon sur un coup de pied en contre. Un cadeau offert aux adversaires, qui a eu le mérite de laisser en alerte les Françaises.

Surtout, c'est grâce à leur défense de fer que les Bleues ont gardé la mainmise sur ce deuxième match du Tournoi. Plaquages à tour de bras dans les 40 mètres, Manae Feleu en tête, deux pénaltouches volées dans leurs 5 mètres… Jamais les Écossaises n'ont vraiment été en mesure de mettre une pression offensive sur les Tricolores.

Pauline Bourdon Sansus, « un effet contagion »

Les Bleues ont aussi pu compter sur la demie de mêlée Pauline Bourdon Sansus, hyper active samedi, qui a relancé ses coéquipières avec un drop bien senti (51', 19-7), redonnant un peu d'air. Le co-sélectionneur David Ortiz développe : « Pauline amène beaucoup d'énergie à l'équipe, au jeu. Elle fait partie des leviers importants qu'on a dans ce groupe. Elle a la capacité de sentir les moments où on a besoin d'accélérer. Son drop fait partie de ces signaux qu'elle est capable de renvoyer à l'équipe. Elle a un effet contagion. »

La co-sélectionneuse Gaëlle Mignot, elle, s'est dite satisfaite de « la construction du match. On a vraiment pris le temps. On a su asseoir une certaine domination. On est très fier de notre équipe, qui a su respecter le plan, qui n'a pas paniqué. On est content de la copie, même si on sait aussi qu'on a encore du chemin à faire pour continuer d'avancer et de grandir. »

Les Bleues ont désormais rendez-vous à Brive le samedi 12 avril, à 13 h 45, contre le Pays de Galles. Avant deux déplacements, dont celui en Angleterre, le samedi 26 avril. Pour la grande finale du Tournoi ?

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