
VIDÉO. Appuis de feu, altruisme : Ange Capuozzo fait passer la défense de Vannes pour une crêpe bretonne

Aujourd'hui à 12:10 PM
Et dire qu'il ne devait pas débuter ce match face au promu vannetais. Pourtant, l'occasion de briller face à une équipe qui se déplaçait sans pression et avec des envies de jeu était trop belle pour ne pas la saisir, d'autant qu'Ernest-Wallon en salivait. Coup de chance pour lui, Santiago Chocobares, malade, devait déclarer forfait à la dernière minute et se voyait remplacé par Dimitri Delibes. Résultat, Ange Capuozzo, prévu sur le banc, débutait sur son aile droite fétiche. TOP 14. 18/20, 166 points : quel bilan pour le Stade Toulousain durant ces doublons 2025 ? Et il avait visiblement du feu dans les jambes. Intenable, probablement frustré par la gifle reçue par le XV de France dimanche dernier et toujours heureux de jouer sous le maillot rouge et noir, on a senti l'international italien désireux de tenter dès le début du match. Face à Vannes et sa ligne défensive régulièrement décousue face aux assauts stadistes, l'ancien grenoblois s'est ainsi fait plaisir. S'il il a naturellement eu un peu de déchet à l'image de ce jeu au pied contré ou de ce ballon arraché par Rayasi, il a touché un grand nombre de ballons en dézonant beaucoup et fait des différences à chaque fois ou presque. TOP 14. In love du Stade Toulousain, le probable retour de Willis au pays se précise Son appétit est confirmé par les chiffres : il a réalisé 3 franchissements et a cassé 8 plaquages en 80 minutes. En étant même récompensé puisque c'est lui qui plante la dernière banderille toulousaine, bien servi par Kinghorn. Une action de grande classe Enfin, une action illustre bien son match : cette percée au retour des vestiaires. Servi sur son aile et dans son camp, de manière anodine, il traverse en échappant à 2 plaquages grâce à ses appuis toujours décontenançants. Jusqu'à aller fixer le dernier défenseur au maximum, en regardant bien tous ses soutiens potentiels à gauche et à droite. Finalement, il servira Dimitri Delibes, obligé d'abaisser légèrement sa grande carcasse (1m90) pour attraper le ballon, ce qui l'empêchait d'aller au bout. Pas de panique, Pita Ahki marquait sur le temps suivant. La balle à l'aile, la vie est belle, entend on souvent Ernest-Wallon…