Vannes arrive relâché face à Toulouse
Hier à 01:59 PM
Le stade Ernest-Wallon du Stade Toulousain est un bon souvenir pour le RC Vannes. C'est ici-même, le 8 juin dernier, que le club morbihannais est allé chercher sa promotion en Top 14 au détriment de Grenoble (16-9). Hasard du calendrier, le champion de France en titre avait été le premier adversaire des Bretons dans l'antre de La Rabine, dans cette saison 2024-2025 déjà historique. Au final, le RCV s'était largement incliné contre Toulouse (18-43) mais ce revers a eu le mérite de lancer la bande à Jean-Noël Spitzer. Plusieurs mois plus tard, les deux équipes se retrouvent donc, en Occitanie cette fois, pour le match retour. Le champion et le promu ont fait leur route, vers le haut pour le premier et le bas pour le second.
Mais le RC Vannes semble enfin être sur le bon chemin avec trois victoires consécutives dans sa besace (Stade Français, Racing 92 et Montpellier), de quoi lui permettre de garder son rêve de maintien à portée de main. « Être la première équipe de Vannes à jouer en Top 14, à être champion de France de Pro D2, c'est énorme on le sait et c'est clair qu'après avoir passé une saison comme ça, on est encore plus lié par tout ce qu'on a pu vivre en dehors du terrain, explique Paul Surano, l'arrière des Bleu et Blanc, à Rugbyrama. C'était vraiment une année formidable. On a très bien fêté ça et je pense qu'on s'en rappellera toute notre vie et je pense que c'est ce qui fait aussi que le vestiaire vit aussi bien, c'est qu'on a connu beaucoup de moments de joie donc même quand les moments sont un peu plus durs, on garde quand même les rangs serrés, on fait attention les uns aux autres et ça, c'est hyper important. »
Un match sans pression face au champion
Ce samedi à 16h30, le Stade Toulousain ne sera pas simple à manœuvrer. D'autant qu'il vient de coller, sans ses joueurs stars, un 41-6 à l'Aviron Bayonnais, quatrième du classement de Top 14. La perspective d'une correction à Ernest-Wallon n'effraie pour autant pas Paul Surano. « L'état d'esprit est plutôt bon, quand on vient de gagner trois matchs d'affilée, c'est plus facile de préparer un déplacement surtout comme à Toulouse. Je pense que le staff nous l'a répété, on n'est pas sous pression aujourd'hui. On a à cœur de faire le meilleur match possible. Mais on sait la qualité de l'adversaire. […] L'objectif pour nous ça va être d'être le plus sérieux possible. On ne va pas à Toulouse pour prendre 70 points forcément, donc le but ça va être d'être à 100 % concentré sur ce qu'on peut contrôler. » Le RCV se déplacera en Occitanie sans Mako Vunipola (cervicales), Alex Arrate (suspicion de fracture de la malléole) et Francis Saili (commotion). Après la rencontre face au champion de France en titre, les Bretons partiront en stage en Espagne pour recharger les batteries.
