TOP 14. 112 jours plus tard, le Racing 92 l'emporte avec une compo 'loufoque'

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Enfin ! Après sept longues rencontres sans victoire en Top 14, le Racing 92 a mis fin à sa spirale infernale en s'imposant sur la pelouse de La Rochelle (21-26). Un succès important pour les Ciel et Blanc, qui retrouvent un peu d'air au classement et reprennent confiance dans la lutte pour le maintien. TOP 14. Un Tricolore out plusieurs mois, fin de saison (très) compromise pour ce joueur du RCT Une victoire qui fait du bien Le dernier succès francilien en championnat remontait au 2 novembre à Pau (23-33). Depuis, une descente aux enfers : défaites frustrantes, manque de discipline, manque de réalisme... Le Racing semblait englué dans une spirale négative. Samedi soir, au stade Marcel-Deflandre, les hommes de Patrice Collazo ont réussi à renverser la tendance. "À la fin, j'avais l'impression que je ne savais même plus ce que ça faisait de gagner un match en Top 14", a avoué Boris Palu à L'Equipe. TOP 14. 11 défaites, un staff chamboulé, que se passe-t-il au Stade Français ? Ce Racing là a été bien plus discipliné et stratégique que ces dernières semaines. Huit pénalités concédées seulement, un énorme travail dans les rucks et un jeu au pied efficace ont permis de mettre les Rochelais sous pression. Contrairement à leurs dernières sorties, les Racingmen n'ont pas surjoué et ont su exploiter les moindres erreurs adverses. "On savait que La Rochelle était en difficulté sur ballons de turnover, on a su en profiter", analyse Patrice Collazo, toujours dans les colonnes de L'Equipe. Les jeunes au rendez-vous Autre enseignement de cette rencontre : les jeunes Racingmen ont répondu présent. Kléo Labarbe (20 ans), Shingirai Manyarara (21 ans) et Nolann Donguy (19 ans) étaient titulaires et n'ont pas tremblé. Leur enthousiasme et leur énergie ont dynamisé l'équipe. "Ça a filé un coup de taser à tout le monde", apprécie Collazo. Une bouffée d'air frais pour le Racing. Des choix payants Cameron Woki en numéro 8, Jordan Joseph en deuxième ligne, Vinaya Habosi en premier centre : Collazo a osé, et ses choix ont payé. Woki a été à l'origine d'un essai décisif, et Joseph a tenu le choc dans la cage. « Il m'a dit à la mi-temps : 'la mêlée, ça tire sur les jambes' », s'amuse son compère Boris Palu. Ce succès replace le Racing 92 à la 11ᵉ place, mais rien n'est encore gagné dans cette course au maintien. La dynamique semble enclenchée, reste à la confirmer. Ce Racing-là a retrouvé des couleurs, et surtout, l'envie de se battre.

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