Le Stade de France va se lever pour Mehdi Narjissi

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Ce Tournoi des 6 Nations 2025 débutera par un hommage à Medhi Narjissi. Vendredi soir, le match d’ouverture entre la France et le pays de Galles au stade de France lancera cette vingt-cinquième édition de la compétition. Au préalable, le public de l’enceinte de Saint-Denis se lèvera et aura une pensée pour le jeune trois quarts centre international U18 du Stade Toulousain décédé l’été dernier lors d’une sortie avec l’équipe de France U18 au large d’une plage en Afrique du Sud. Le coup d’envoi de cette première rencontre sera en effet précédée d’une minute de silence en mémoire du jeune rugbyman, dont le corps reste toujours introuvable à ce jour.

Lors d’une séance de récupération organisée le 7 août dernier par l’encadrement de la sélection sur cette plage sud-africaine réputée dangereuse et où la baignade était d’ailleurs fortement déconseillée, Mehdi Narjissi avait été emporté par une vague. Six mois après la tragique disparition de son fils et ex-joueur d’Agen, avec qui il avait été sacré champion de France juniors, l’ancien rugbyman professionnel Jalil Narjissi insiste bien dans les colonnes du Parisien : cet hommage en marge du match face aux Gallois de vendredi soir, c’est lui qui l’a souhaité et a fait en sorte que sa requête aboutisse.

Un moment de recueillement avait déjà eu lieu en septembre

« Que ce soit clair, cet hommage répond à une demande de la famille. C'est le minimum du minimum de ce qu'ils doivent à notre fils Medhi », confie le père du joueur toulousain, qui campe par ailleurs sur sa position, lui qui a porté plainte contre la Fédération française de rugby mais ne peut toujours pas faire son deuil. Et ne décolère pas.

« Encore une fois, Medhi n'a pas été victime d'un accident. Ce n'est pas la fatalité. Il a été victime d'une catastrophe qui a été provoquée. Quand elle est survenue, aucun des neuf encadrants ne s'est jeté à l'eau. C'est un gamin de 16 ans, Oscar (Boutez), que je ne remercierai jamais assez, qui a essayé de sauver son copain. Il y a cette lâcheté de ne pas avoir tenté de secourir mon fils, de ne pas avoir fait une chaîne humaine. C'est ça qui nous ronge. » En septembre dernier, les Toulousains s’étaient recueillis sur la page en question (Dias Beach) en marge de leur déplacement en Afrique du Sud pour affronter les Sharks en Champions Cup.

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