Fabien Galthié, problème confirmé
Hier à 03:10 PM
La nouvelle blessure de Romain Ntamack est bien une mauvaise nouvelle pour Fabien Galthié. Le sélectionneur du XV de France perd son demi d’ouverture titulaire pour le début de la tournée d’automne. Et il va devoir faire un choix entre les deux candidats qui se profilent.
« En 10, on a plusieurs options avec Matthieu Jalibert et Thomas Ramos, qui a très bien fini le Tournoi en nous apportant une forme de stabilité et de solidité, explique Galthié ce vendredi dans les colonnes de L’Equipe. Thomas est aussi un très bon buteur et il peut jouer à l’arrière, ça va compter pour nous. Matthieu a quand même vécu quasiment cinq ans avec nous en 10 et comme finisseur. Il a fait de grosses performances aussi. Avec Bordeaux, il est sur une dynamique collective. Mais il n’y a pas que la dynamique collective du club, il y a aussi le vécu avec nous. »
Si on se risquait à traduire les propos de Galthié, on dirait que la logique irait vers une titularisation de Jalibert, plus établi en club en tant que n°10, mais il est clair que le sélectionneur apprécie le joueur de l’UBB en tant que remplaçant (pardon, « finisseur). Mais il semble bien que l’option Ramos prenne de l’épaisseur dans son esprit.
Ramos n’aime pas jouer en 10
Le problème, c’est que cette décision ferait deux mécontents: Jalibert, qui serait envoyé sur le banc, et même Ramos lui-même, qui ne cache pas qu’il préfère évoluer à l’arrière, son poste traditionnel.
« Si Matthieu ne se blesse pas, il aurait terminé le tournoi à l'ouverture et moi à l'arrière. Donc c'était comme le mot le dit, un dépannage, confirme le Toulousain dans un entretien accordé à RMC. Aujourd'hui, ce que je sais, c'est que mon poste est numéro 15, que je prends beaucoup de plaisir à ce poste-là. Et que mon objectif a toujours été d'essayer d'être titulaire à l'arrière en équipe de France. (…) La seule chose que je peux dire vraiment, c’est que dans ma tête je suis numéro 15. Et on le voit même ici à Toulouse, je joue bien plus souvent en 15 qu’à l’ouverture. » Voilà qui a le mérite d’être clair.
