
6 Nations. Même les Anglais sont sous le charme : ''Quand les Bleus jouent comme ça, ils sont inarrêtables !''

Hier à 10:10 AM
Un rugby total : audace et maîtrise Les Bleus ont frappé fort à l'Aviva Stadium ce samedi 8 mars dans le cadre de la 4e journée du 6 Nations. Face à une Irlande pourtant redoutable à domicile, le XV de France a déployé un jeu d'une puissance et d'une fluidité rares, laissant le public dublinois sans voix. Et surtout sans volonté de voir la fin de la rencontre. De nombreux fans quittant l'enceinte irlandaise avant le coup de sifflet final. C'est dire si les hommes de Fabien Galthié ont été impressionnants. XV DE FRANCE. Dupont blessé, Campese accuse : "L'Irlande dépasse les limites depuis des années" Ce n'est pas seulement la presse internationale qui a salué cette performance majuscule, mais aussi d'anciens internationaux anglais comme Dan Cole et Ben Youngs. Les deux ex-cadres du XV de la Rose n'ont pas caché leur admiration pour cette équipe de France décomplexée et inspirée pour le podcast For The Love Of Rugby. Ce qui a marqué Dan Cole, c'est cette volonté des Bleus de jouer tous les coups à fond, même depuis leurs 22 mètres : « Il n'y a pas beaucoup d'équipes dans le monde capables de faire ça. Penaud se fait plaquer dans sa zone, et normalement, une équipe irait au sol pour taper au pied. Mais Ramos décide de jouer, il tente un coup de pied le long de la ligne, et ensuite, tout s'enchaîne. La France, c'est ça : du jeu, du mouvement, du panache. » Une philosophie qui a mis l'Irlande en grande difficulté, incapable de contenir la marée bleue. Surtout, une action qui montre à quel point les Tricolores sont en confiance. À l'image de la passe au pied de Louis Bielle-Biarrey devant sa ligne pour Penaud. Des avants dominateurs et ultra-compétents Si la ligne arrière a régalé, la puissance des avants français a aussi fait la différence, comme l'a souligné Ben Youngs : « Plus la France envoyait du sang neuf, plus l'Irlande reculait. Ils n'ont jamais réussi à faire douter les Bleus. Cyril Baille, Meafou, Aldritt... Tous ont déroulé un jeu de collision et d'avancée imparable. » Le demi de mêlee anglais a été impressionné par la capacité des Bleus à imposer leur tempo et à pousser les Irlandais à défendre en permanence. ''Le XV de France réduit l'Irlande en miettes'', la presse internationale choquée après la ''sorcellerie'' de DublinDans ce registre, Emmanuel Meafou, qui revenait pourtant d'une infection pulmonaire, a été l'une des sensations du match. Dan Cole n'a pas tari d'éloges sur le géant toulousain : « C'est un monstre ! Sa capacité à jouer debout, à passer dans le dos, c'est effrayant. Sur le quatrième essai français, il déborde un défenseur, offload et met l'action sur orbite. C'est ça, la France : puissance et vision du jeu combinées. » Le rugby commence devant. Et l'équipe de France l'a démontré de la plus belle des manières. Un pack surpuissant, une science du jeu unique Les déclarations de Cole et Youngs mettent en lumière un point fondamental : la France ne se contente pas d'avoir des joueurs athlétiques, elle possède aussi une intelligence tactique hors norme. Cole détaille cette particularité : « Les avants français ne prennent pas d'élan comme d'autres équipes, ils avancent directement, proches de la ligne, et gagnent la collision grâce à leur lecture du jeu. C'est impressionnant. » XV de France. ''C'est pas ma faute à moi !'' Comment les Irlandais ont-ils (subtilement) échappé à la sanction ?Alors que le Tournoi des 6 Nations touche à sa fin, cette performance réaffirme la place du XV de France parmi les cadors mondiaux. Et si des anciens cadres anglais, pourtant habitués à affronter les Bleus, sont autant en admiration, c'est que cette équipe dégage une aura particulière. Comme le conclut Dan Cole : « Tout le monde rêve de jouer comme la France. Mais ce qu'ils font, c'est unique, ancré dans leur ADN rugbystique. » De quoi donner des frissons aux supporters des Bleus, déjà impatients de voir la suite. Rendez-vous est pris ce samedi face à l'Ecosse. Mais il tarde à tous, supporters des Bleus, comme observateurs extérieurs, de voir si les Tricolores seront aussi performants en Australie.