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6 NATIONS. ''Il est central'' : qui est ce tank italien dont Ange Capuozzo prévient de se méfier ?
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Hier à 11:10 AM
Depuis quelques années maintenant, les affrontements entre la France et l'Italie retrouvent peu à peu cette saveur des années 2000. Déjà parce que la Squadra Azzurra est de plus en plus compétitive, mais aussi parce que de nombreux éléments transalpins évoluent en Top 14. Pêle-mêle, citons évidemment le symbole Ange Capuozzo, mais aussi de manière moins médiatisée, les Toulonnais Garbisi et Lucchesi, les Catalans Ceccarelli et Allan, ou encore les Lyonnais Martin Page-Relo et Monty Ioane. Ce qui aurait tendance à nous rappeler la génération dorée des Bergamasco, Parisse, Canale, Perugini et consorts, alors tous pensionnaires du championnat de France. TRANSFERT. TOP 14. Dans cette zone à flux tendu, qui pourrait bien être l'heureux élu du RCT ? D'ailleurs, un autre élément fut un temps évoqué derrière les fagots pour potentiellement traverser les Alpes. C'est finalement son compère Brex qui s'est engagé à Toulon, mais le profil de Tommaso Menoncello intéressait les dirigeants varois pour remplacer Faingaanuku, de ce que l'on en sait. Il faut dire que le gaillard de Trévise possède déjà un physique très proche du tank néo-zélandais (1m87 pour 105kg). Joueur percutant, vif et dur à faire tomber grâce à ses gros cuisseaux et son raffut, il est aussi polyvalent et capable de jouer 12 comme 13, voire de dépanner à l'aile, où il évoluait régulièrement lorsqu'il était moins compact. "Sur le dernier Tournoi, il a été fantastique, abonde Ange Capuozzo pour Rugbyrama. Je pense que c'est un joueur qui mériterait de continuer à ce niveau-là. Il est très jeune et il est déjà à un niveau assez incroyable. Il a un poste aussi qui est quand même central dans l'équipe, au centre du terrain. C'est vraiment un joueur sur qui, je pense, on peut compter déjà pour ce Six Nations et pour les Six Nations futurs." Le Fainga'anuku de l'Italie En effet, le meilleur joueur du Tournoi 2024 compte déjà une belle expérience de 32 sélections, à seulement 22 ans. Lui qui est également titulaire au centre de l'attaque du Benetton Trévise, régulièrement aux côtés d'un certain Malakai Fekitoa. Bref, l'un des symboles des nombreux talents qui composent cette nouvelle génération dorée italienne, parfois assimilée à la génération Capuozzo. Plus jeune marqueur d'essai de l'histoire du Tournoi, (19 ans et 170 jours), il avait d'ailleurs démarré sa carrière internationale et marqué contre la France, en février 2022. Depuis, la belle gueule a pris du galon, étoffé son jeu et est devenu le fer de lance de l'équipe italienne, derrière. "Tommaso est un garçon très important dans notre dispositif car c'est un joueur très vif et créatif, même s'il a parfois le défaut de ses qualités," disait son sélectionneur Gonzalo Quesada l'an dernier. Un garçon puissant et rapide qui devrait donc donner donner du fil à retordre aux épaules de Yoram Moefana et Pierre-Louis Barassi. Même si le tatoué de Vénétie peut avoir tendance à être un coffre à ballon et oublier le système, en défense. Car à 22 ans, Menoncello n'est évidemment pas un produit fini…